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Remplir du vide
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21 octobre 2008

Routine

Petite routine actuelle, entre les cours et les cours.
Beaucoup de choses en tête. Beaucoup d'écriture de pièces pour mes ateliers, et étrangement ce sont les moments que je préfère, quand je me retrouve face à mon ordi, à créer des personnages et des situations. J'adore.
Je me pose pleins de questions, pour l'année prochaine. J'aimerais me poser une année, si je peux l'assumer, et par là j'entends la tune. J'aimerais continuer à apprendre parce que je me noie dans mes cours et je ne me laisse plus le loisir d'évoluer. Les concerts qui demandent beaucoup d'investissement perso me manquent. Mais forcément qui dit prépa, dit besoin de temps, et faut bien gagner sa vie en attendant. Avec André on en parle, car il me ramasse souvent à la petite cuillère après les cours, ce qui est encore plus délicat dans la mesure où c'est mon patron. Selon lui, je pourrais redevenir intermittente du spectacle, me concentrer sur mes projets. Il dit qu'il me pousserait au cul. Mais honnêtement, j'ai la trouille, sinon, ça fait longtemps que je l'aurais fait, à une époque j'aurais pu... Bref, j'en sais rien c'est le flou, j'ai tout qui se casse la gueule autour de moi, donc je flippe encore plus.
Les cours de chant se passent. C'est long, c'est dingue de trouver le temps si long. Sauf le jeudi, c'est bizarre, ça passe assez vite, et surtout ça me passionne. Et puis j'ai un peu plus le temps de croiser ma collègue, même si je sais qu'elle me croît partie. Tant pis, je savoure toujours ce petit instant, même si on ne parle que de futilités.
Je ne sais pas si elle vient encore ici vu que je ne lis plus son blog. Qui sait.

J'ai tellement appréhendé l'annonce de mon mariage, que je m'en suis faite une montagne. Je me mets à la place des gens en même temps. En si peu de temps, je ne pourrais pas m'empêcher de juger les autres s'ils m'annonçaient ça au bout de quelques mois. Et pourtant, j'ai l'impression que c'était écrit, et pis surtout j'aime me dire qu'on a déjà traversé le pire, des histoires de viol, aux sectes, aux confrontations familiales, aux crises d'angoisse, à la boulimie... C'est bon, je connais la solidité de nos liens, et aucun doute ne me traverse l'esprit quand je réalise que j'ai dit oui.
Mes copines ont sauté au plafond, qui l'eût cru, elles qui ont toujours détesté le mariage comme moi. Mais non, elles m'ont dit que c'était évident, et elles sont pressées d'y être. Moi aussi, j'avoue. Et on s'amuse bien dans notre couple à blablater de ça. En plus on a les mêmes envies. Pas de niaiseries, et de coutumes à la con. Une grosse fête à notre façon. Sans églises. Un gros spectacle avec tous les volontaires, une bonne bouffe, et pleins de souvenirs. Tant pis pour les parents toujours attachés aux valeurs (si faux cul) des cérémonies. On n'a qu'une vie !

Bref, mon état d'esprit actuel se remue de droite à gauche. Mes amis me manquent, ils sont overbookés, comme moi, donc on se contente d'avoir une petite pensée de temps en temps. C'est triste.

Ah j'oubliais, 4 mois sans crises... Huhuhuhu

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Commentaires
L
J'attendais de te l'annoncer de vive voix, à un moment à nous, pas entre deux portes, ou dans un couloir. Ça me paraissait juste normal d'attendre le moment un peu plus approprié que l'école.
A
ce qui me fait mal c'est lire "collègue". Et de me dire que tes amies connaissent la date de ton mariage et que tu leur as annoncé de vive voix peut-être. et que vous en avez parlé et que tu partages avec elle.<br /> <br /> je te lis toujours oui. parce que j'ai l'impression que c'est ma façon à moi d'avoir des nouvelles pour de vrai. car ces moments de futilité me pèsent, que ça me fait mal de n'avoir que ces moments-là.<br /> <br /> et que j'ai essayé d'avoir plus. mais tu n'as pas le temps. <br /> <br /> peut-être que c'est ma faute, que ça vient de moi. je finis par me dire que c'est ma faute puisque je ne sais toujours pas quand tu te maries.<br /> <br /> mais c'est pas facile. non. ça me fait toujours aussi mal. ça ne passe pas. c'est tous les jours aussi palable, aussi fort. la douleur ne s'efface pas. le manque non plus. mais j'essaie de garder la tête haute, de ne pas m'effondrer. c'est tout...<br /> <br /> je suis heureuse pour tes 4 mois sans crises, vraiment. <br /> continue comme ça !
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