La vie continue
Un traitement plus adapté et heureusement.
Me voilà en plein boom.
Samedi, premier spectacle des élèves et après c'est parti pour tous mes ateliers. Chaque groupe aura son heure de gloire.
Donc là je suis dans les décors avec ma collègue adorée, les derniers briefs techniques, etc...
Et je me dois d'oublier la dépression, à courir à droite et à gauche. Bien sûr elle est là, chaque journée est un défi. Ne pas pleurer au réveil, ne pas appréhender une nouvelle journée, ne pas faiblir devant mon assiete, garder le sourire face au monde qui m'entoure... C'est mon quotidien et mon combat. Je gagne rarement, mais l'approche des prestation me tient en vie.
J'ai hâte de voir ces petites bouilles innocentes sous les projecteurs, concentrées à assurer leur rôle en cherchant mon regard pour se rassurer. J'ai hâte d'entendre le premier morceau, et j'ai peur de d'écouter le dernier, parce que ce sera fini.
C'est frustrant au final, toute cette préparation qui se joue en une heure et demie.
Heureusement, les autres spectacle se suivent.
Je stress, c'est beaucoup d'éléments à gérer mais ça me tient.
Alors l'après me fait peur. Quand tout cela sera fini.
Du coup je commence déjà à rédiger les prestations de l'année prochaine.
Je sais je ferais mieux de penser à ma carrière perso plutôt que de tout donner aux élèves. J'en crève d'envie. Mais pour l'instant j'en suis incapable.
ça finira par venir.